Alopécie, calvitie… Quand nos cheveux nous lâchent

Prévention Alopécie, calvitie… Quand nos cheveux nous lâchent

Alopécie, calvitie… Quand nos cheveux nous lâchent

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Beaucoup d’hommes la redoutent dès trente ans et on les comprend. Perdre ses cheveux n’a rien d’une partie de plaisir. Bien que des traitements préventifs et curatifs existent, il faut agir vite pour prévenir la chute.

Les différents types d’alopécie et leurs causes

L’alopécie désigne génériquement une perte de cheveux qui laisse la peau partiellement ou totalement nue. La calvitie, ou alopécie androgénétique, en est la forme la plus répandue. Elle touche environ un tiers des hommes à partir de trente ans, 50% à soixante ans et 80% à partir de soixante-dix ans. Chez les femmes, elle est plus rare et apparaît tardivement : seules 2 à 5% des femmes en souffrent à trente ans, contre 40% à soixante-dix ans.
Chez les hommes, comme les femmes, l’hérédité semble avoir une influence majeure sur la résistance des cheveux. La faute aux hormones, et plus particulièrement à la testostérone, qui accélère le cycle de vie des cheveux. Ceux-ci deviennent donc de plus en plus fins et courts et tombent beaucoup plus facilement, sans que de nouveaux follicules soient prêts à prendre le relais.
L’alopécie peut aussi être due à une maladie ou à une infection de la peau : lupus, psoriasis, lichen plan, etc. Mais pas seulement. Dans certaines situations de stress, les cheveux peuvent tomber : c’est l’effluvium télogène. Fort heureusement, une fois la période choc passée, les cheveux repoussent normalement. Enfin, certains traitements peuvent causer une alopécie passagère : chimiothérapie, radiothérapie, mais aussi anticoagulants, lithium…

Le traitement de la calvitie

Si l’on se connaît une tendance à la chute de cheveux ou qu’il existe des antécédents familiaux, il est essentiel de mettre en place quelques bons gestes préventifs. On bannit les traitements agressifs et les colorations, et on investit dans un shampoing très doux. On ne frictionne pas la chevelure pour la sécher, mais on tamponne délicatement la tête avec une serviette douce. Certains compléments alimentaires peuvent aussi fortifier et favoriser la croissance des cheveux.
Dès que l’on constate une perte importante ou anormale, il convient de s’adresser à un professionnel de santé. Deux types de traitements peuvent être prescrits :
  • Un traitement local comme le minoxidil, sous forme de lotion ou de mousse à appliquer matin et soir sur le cuir chevelu
  • Un médicament par voie orale (finastéride, pilule contraceptive pour les femmes…) qui agit directement sur les causes de la calvitie.
Dans tous les cas, ces traitements mettent plusieurs mois à produire des résultats. Si vous ne constatez pas encore de chute importante, mais craignez de perdre vos cheveux, parlez-en à votre dermatologue lors de votre rendez-vous de contrôle. Pour le traitement de la calvitie, prévenir est parfois plus efficace que guérir !

Et la chirurgie esthétique ?

S’il est déjà trop tard pour sauver les cheveux d’une chute certaine, la médecine esthétique peut se révéler très efficace. La technique de la micro-greffe, qui consiste à prélever des cheveux sains pour les implanter sur les zones plus clairsemées, fonctionne à n’importe quel stade de la calvitie, à condition de s’adresser à un spécialiste qui saura parfaitement reproduire l’implantation naturelle du cheveu. Il est également possible de prélever une fine bande de cuir chevelu à l’arrière de la tête, puis de réimplanter jusqu’à 4500 follicules, un à un, sur la zone à couvrir. Enfin, certains traitements par laser peuvent stimuler la pousse des cheveux et ainsi grandement ralentir leur chute.

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