Prévention Le SOPK, c’est quoi ?

Le SOPK, c’est quoi ?

| 2 min de lecture
20-03_sopk_-_mcf
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la maladie hormonale la plus répandue chez les femmes. Une femme sur dix est concernée, et il s’agit de la première cause d’infertilité féminine. Mais comment fonctionne cette maladie ? Existe-t-il un traitement ?

Symptômes et diagnostic du SOPK

Le SOPK est dû à un dérèglement hormonal, probablement d’origine ovarienne ou centrale (cerveau). Il se manifeste par une production excessive d’androgènes, notamment de testostérone. Contrairement à ce qu’indique son nom, cette maladie ne produit pas de kystes ovariens, mais de multiples follicules inachevés dans les ovaires des femmes touchées.
Les symptômes sont très variable d’une personne à l’autre :
  • troubles de l’ovulation (50% des femmes victimes du SOPK rencontrent des problèmes de fertilité)
  • hyperandrogénie (acné, chute des cheveux, hyperpilosité…
  • diabète et insulinorésistance…
Le diagnostic est posé à partir d’une échographie pelvienne et d’un bilan hormonal au troisième jour du cycle menstruel. L’origine du SOPK n’est pas clairement identifiée, mais il existe sans doute des facteurs génétiques prédisposants.

Vivre avec un SOPK

Dès l’adolescence, le SOPK peut se manifester par une acné sévère et une hyperpilosité. Mais souvent, ces symptômes se font discrets et on observe surtout un cycle menstruel irrégulier, souvent mis sur le compte de la puberté. Lorsque l’hyperandrogénie est modérée, la maladie n’est diagnostiquée qu’autour de 25-30 ans, notamment lorsque la patiente consulte pour une infertilité.
Bien que le SOPK ne se manifeste qu’au niveau hormonal, il peut causer de nombreuses complications :
  • en cas de grossesse, un risque accru de fausse couche, d’accouchement prématuré, de diabète gestationnel et de pré-éclampsie
  • intolérance au glucose et diabète de type 2
  • anomalies lipidiques
  • hypertension artérielle
  • dépression
  • apnée du sommeil
  • maladies cardio-vasculaires
  • cancers de l’utérus, du sein et, plus rarement, des ovaires.
Au quotidien, les femmes qui souffrent de SOPK constatent des règles irrégulières, peu fréquentes ou absentes, très abondantes, et des douleurs pelviennes.

Traitement du SOPK : comment ça marche ?

A ce jour, aucun traitement ne permet de soigner le SOPK. Néanmoins, certains médicaments soulagent les symptômes et préviennent certaines complications. Tout d’abord, le surpoids expose à un risque élevé d’infertilité et de pathologies lourdes. Les patientes sont donc invitées à maintenir un poids sain et équilibré. En cas de non désir de grossesse, la pilule contraceptive est généralement le traitement de première intention pour lutter contre l’hyperandrogénie. En cas d’échec, un anti-androgène peut être également efficace sur l’acné et l’hirsutisme.
Si le SOPK peut être une cause d’infertilité, certains traitements de stimulation hormonale ont d’excellents résultats sur la fertilité, et une FIV peut également être envisagée.
Le gynécologue est le spécialiste de référence pour tous les problèmes hormonaux. N’hésitez pas à vous adresser à lui en priorité.

Devis et adhésion en ligne

Votre devis personnalisé santé et prévoyance en moins de 3 minutes

Partager

dans cette même section

Populaires

Les plus consultés

Focus compléments alimentaires

Santé dentaire

Comment prévenir les maladies des gencives

Santé dentaire

Dent cassée ou fêlée : que faire ?

Santé dentaire

Traitement orthodontique : les adultes aussi !