Miel, propolis et pollen sont des alliés de choix pour passer un hiver loin des rhumes et autres désagréments saisonniers. Focus sur ces trésors de la ruche.
Le miel : meilleur allié de votre gorge
Le miel est le produit des abeilles le plus connu et le plus consommé. Sa qualité, couleur et consistance dépendent des fleurs que pourront butiner nos amies ailées. Le nectar des fleurs, constitué de saccharose, est transformé en fructose et en glucose grâce à une enzyme délivrée par l’abeille. Le miel peut nourrir toute la ruche en cas de saison difficile.
Grâce à sa forte teneur en sucres et en acide gluconique, c’est un formidable anti-bactérien. Son action inflammatoire est favorisée par l’acide formique. Le miel est tout indiqué pour soulager les maux de gorge et les toux.
Comment on fait ? On en prend trois à quatre cuillères à café par jour, dès les premiers inconforts.
Bon à savoir : plus le miel est brun, plus sa concentration en polyphénols est élevée. Son action anti-infectieuse et anti-inflammatoire sera donc accrue.
La propolis : un “antibiotique naturel”
La propolis, contrairement au miel, est produite à partir de résine de conifères. Elle sert à colmater les brèches dans la ruche et à la garder saine, grâce à ses propriétés anti-infectieuses. Mais elle renferme aussi de nombreux nutriments et oligo-éléments : zinc, cuivre, manganèse, calcium et fer. Considérée comme un “antibiotique naturel”, elle permet de réduire la durée des angines, laryngites, otites, sinusites… En revanche, si vos symptômes persistent au-delà de trois jours, consultez un médecin.
Comment on fait ? On prend trois à six gélules de propolis par jour, ou une cuillère à café de sirop de propolis, trois fois par jour.
Bon à savoir : la propolis est utilisée en cosmétique, notamment pour les peaux à imperfections. Elle permet, entre autres, d’éviter la prolifération bactérienne.
Le pollen : pour lutter contre la fatigue
Riche en minéraux, oligo-éléments et antioxydants, le pollen est la nourriture de choix des jeunes larves. S’il est de bonne qualité, la ruche se développera rapidement. Côté humains, il se consomme frais ou sec et ses nutriments aident à lutter contre la fatigue. Cru, il contient des ferments lactiques qui nourrissent le microbiote intestinal. C’est un parfait allié en cas de coup de mou hivernal ou de convalescence.
Comment on fait ? On le consomme en cure de trois à six semaines, à raison d’une cuiller à soupe par jour.
Bon à savoir : le pollen n’entraîne pas de rhume des foins. Si vous craignez une réaction allergique, glissez un grain entre vos lèvres pour vérifier qu’aucun picotement n’apparaît.