Des difficultés familiales, des problèmes à l’école ou encore un retard de développement, les raisons qui poussent les familles à consulter un thérapeute sont nombreuses.

Avant trois ans, l’enfant est principalement suivi par le pédiatre, mais certains retards de développement peuvent nécessiter une ou plusieurs visites chez un spécialiste. A partir de l’entrée à l’école, les problèmes de socialisation et de respect des règles peuvent se manifester, mais c’est surtout l’année du CP qui est fondamentale. Dyslexie, précocité et hyperactivité sont souvent des symptômes qui alertent les parents. Mais d’autres maux moins visibles doivent alerter : manque d’appétit, tristesse, troubles du sommeil… Au milieu du collège et jusqu’au lycée, les adolescents peuvent également rencontrer des difficultés sociales, d’orientation scolaire, des chagrins d’amour… Un suivi peut alors s’avérer efficace.

Un bon suivi par le généraliste ou le pédiatre permet d’abord d’identifier la nature du problème et le praticien saura conseiller une thérapie si besoin. Mais surtout, il convient d’écouter ses propres émotions et celles de son enfant. Si celui-ci éprouve le besoin de parler, se sent seul, mais souhaite dans le même temps se détacher de la famille, l’intervention du psychologue est particulièrement recommandée. Les professionnels déconseillent d’attendre que la famille soit au bord de l’implosion pour réagir.

Mais il est primordial de se rappeler que la psychologie est un travail long, qui ne fait pas de miracle. Aucun problème de fond ne se résout en une consultation et les parents doivent être prêts à se remettre, eux aussi, en question.