Baby blues : des chiffres sur la dépression post-partum

Santé mentale Baby blues : des chiffres sur la dépression post-partum

Baby blues : des chiffres sur la dépression post-partum

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Les semaines et les mois qui suivent un accouchement peuvent être difficiles à vivre, en particulier pour les jeunes mères : baby blues et dépression post-partum en sont les manifestations les plus connues, bien qu’elles restent taboues.

Blues post-natal, un état passager

Le baby blues, ou blues post-natal, survient en général à partir du troisième jour après l’accouchement. Pleurs, tristesse, sentiments d’incompétence, d’incapacité à faire face ou encore inquiétudes concerneraient jusqu’à 70% des nouvelles mères. Mais le tabou qui entoure ces symptômes empêche beaucoup de femmes de s’exprimer publiquement dessus, ou même d’en parler à leur entourage.
Le blues post-natal ne doit pas dépasser deux semaines. A ce stade, les professionnels de santé doivent être à l’écoute, rassurer et réconforter avec bienveillance. Ils doivent aussi s’assurer que la grossesse et l’accouchement se sont déroulés dans de bonnes conditions.

Dépression post-partum : quand les symptômes s’installent

La dépression post-partum est un trouble psychiatrique fréquent qui touche 10 à 20% des jeunes mères. Difficultés d’endormissement, de concentration, irritabilité, anxiété, fatigue permanente sont autant de symptômes qui doivent alerter l’entourage et l’équipe médicale. Une psychothérapie est indispensable et un soutien aux tâches ménagères et aux soins du bébé peut également être envisagé. Pour les proches, il est recommandé de ne jamais minimiser les émotions de l’intéressée, de réagir avec bienveillance, d’écouter et d’épauler.

Une prévention est-elle possible ?

Même si personne n’est à l’abri de la dépression post-natale, une grossesse bien suivie et un accouchement bien préparé peuvent éviter ces états dépressifs. Beaucoup sont dûs à des accouchements difficiles : épisiotomie douloureuse, péridurale mal dosée ou mal posée, voire “point du mari” ou violences obstétricales. Il ne faut pas hésiter à changer de praticien s’il ne tient pas compte des questions ou remarques des futurs parents ou manque de bienveillance et d’écoute.

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