Le dépistage des malformations congénitales et des maladies génétiques est un sujet qui inquiète beaucoup de femmes enceintes. Il y a quelques années, seule l’amniocentèse permettait le dépistage, entre autres, de la trisomie 21, et elle était surtout proposée aux personnes à risque. En prélevant des cellules du liquide amniotique ou du futur placenta, les médecins peuvent déterminer si le fœtus souffre ou non d’anomalie génétique telle que la trisomie 21. Mais cette méthode n’est pas sans danger : elle cause une fausse couche dans 1% des cas.
Heureusement, il existe aujourd’hui un test sanguin permettant de dépister la trisomie 21 sans risque, et ce pour toutes les femmes enceintes. Comment ça marche ? L’ADN du fœtus passe dans le sang de la mère, et il est possible de l’isoler pour déceler le syndrome de Down. Ce processus coûteux est partiellement pris en charge par la Sécurité Sociale. Mais, pour les adhérentes MCF, il est remboursé à 100% !
Le test est fiable à 99,7%. S’il révèle une trisomie 21, une amniocentèse sera réalisée pour confirmer le diagnostic. Actuellement, plus de 2000 fœtus par an présentent une trisomie 21, mais 95% des femmes optent pour une interruption médicale de grossesse.