Allergies d’automne : informations et conseils pratiques
L’automne est souvent perçu comme une saison de répit après les allergies printanières et estivales. Cependant, les allergies d’automne sont bel et bien réelles et peuvent affecter de nombreuses personnes. Quelles sont leurs causes et symptômes ? Comment s’en prémunir ? On vous explique tout !
Quelles sont les causes des allergies à l’automne
En automne, certains pollens comme les graminées peuvent sévir jusqu’à la fin septembre, voire en octobre. Les herbacées telles que le plantain, l’armoise et l’ambroisie, particulièrement présentes dans la région Rhône-Alpes, peuvent également entraîner des allergies durant cette période. La météo automnale, avec ses alternances de chaleur humide et de froid sec, favorise la prolifération de ces pollens.
Outre les pollens, les acariens représentent une cause majeure d’allergies durant cette saison. Ces petits organismes se nichent dans la literie, les moquettes, les tapis et les rideaux, et prolifèrent particulièrement bien dans les environnements chauffés et humides. L’automne est une période de reproduction pour les acariens, qui se développent préférentiellement dans les intérieurs chauffés à plus de 19 degrés.
Les moisissures, présentes dans les endroits humides comme les salles de bains, les cuisines ou les caves, peuvent également provoquer des allergies. Le plus souvent, les allergies liées aux moisissures découlent d’un mélange d’acariens et de toxines mycologiques c’est-à-dire des substances toxiques produites par certains champignons.
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Quels sont les symptômes
Les symptômes des allergies d’automne sont assez similaires à ceux des allergies printanières et estivales. Ces symptômes peuvent souvent être confondus avec ceux d’un rhume, mais contrairement à ce dernier, les symptômes allergiques persistent tant que l’exposition aux allergènes continue. Ils se manifestent de manière chronique, notamment le matin et le soir. Les allergies aux acariens peuvent entraîner des crises d’asthme nocturnes, avec des toux et le nez bouché gênant le sommeil. Ces symptômes incluent :
- Éternuements fréquents
- Congestion nasale et écoulement nasal
- Démangeaisons au niveau du nez, de la gorge et des yeux
- Yeux larmoyants et rouges
- Toux sèche et persistante
- Fatigue due à l’inflammation chronique et aux troubles du sommeil
- Respiration sifflante et essoufflement, surtout chez les personnes asthmatiques
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Comment s’en prémunir
En adoptant ces mesures, il est possible de réduire l’impact des allergies automnales et de profiter pleinement de cette saison. Si les symptômes persistent ou s’aggravent, il est recommandé de consulter un professionnel de santé pour un traitement approprié.
Il existe plusieurs méthodes pour réduire les risques et la sévérité des allergies automnales :
- Remplacer votre literie si elle est ancienne et utiliser des housses et taies d’oreiller anti-acariens.
- Maintenir une bonne hygiène domestique en faisant le ménage régulièrement pour éliminer les poussières et les acariens.
- Aérer vos pièces 20 minutes matin et soir pour renouveler l’air intérieur et réduire l’humidité et la concentration d’allergènes.
- Laver vos draps à 60°C pour tuer les acariens.
- Limiter les réservoirs secondaires à acariens en évitant l’accumulation de tapis et coussins.
- Réguler la température de vos pièces en évitant de chauffer les chambres au-delà de 18°C et les pièces de vie à plus de 19°C.
- Garder vos animaux de compagnie hors des chambres, car les animaux peuvent transporter des allergènes.
Le traitement des allergies automnales repose également sur la prise d’antihistaminiques. Ces médicaments sont disponibles sous forme de comprimés pour les adultes et de sirops pour les enfants. Vous pouvez également utiliser des gouttes nasales et des collyres pour soulager les symptômes au nez et aux yeux. Pour les cas modérés à sévères, une désensibilisation aux acariens peut être recommandée. Ce traitement, qui doit être suivi pendant au moins trois ans, est le seul capable de modifier durablement le système immunitaire pour éliminer les symptômes.
Source : Ameli ; Futura Sciences
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