Cholestérol trop élevé : quelles causes ?

Santé cardio-vasculaire Cholestérol trop élevé : quelles causes ?

Cholestérol trop élevé : quelles causes ?

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L’hypercholestérolémie correspond à une concentration élevée en cholestérol LDL, qui favorise la formation de dépôts sur les parois des artères. Il s’agit d’un facteur important des maladies cardio-vasculaires mais dont les causes sont parfois mal connues du grand public. 

Qu’est-ce que le cholestérol ? 

Le cholestérol est une graisse naturellement produite par le foie, indispensable à notre organisme, qui provient aussi de notre alimentation. Il participe à la synthèse de la vitamine D, au développement de certaines cellules du fœtus pendant la grossesse, à la constitution des membranes de notre corps… Le cholestérol est acheminé par le sang, grâce à deux types de protéines : les LDL (ou mauvais cholestérol) et les HDL (aussi appelées bon cholestérol). La première apporte le cholestérol dans l’organisme tandis que la seconde l’achemine au foie où il est transformé et éliminé. Une haute concentration en LDL dans le sang signifie que le cholestérol en excès risque de se déposer sur les parois des artères et d’altérer leur fonctionnement. Cela favorise la formation de caillots, les accidents cardio-vasculaires mais aussi les affections hépatiques. Dans les pays industrialisés, un décès sur quatre est dû à des artères endommagées. Mais quels sont les phénomènes qui favorisent l’excès de cholestérol ?

La génétique

Il existe des facteurs génétiques qui favorisent l’apparition de l’hypercholestérolémie. Les origines ethniques peuvent jouer un rôle : les personnes originaires d’Asie du Sud ou les populations Amérindiennes sont plus susceptibles de présenter des taux de cholestérol élevé. 

Lorsqu’un parent au premier degré souffre d’hypercholestérolémie, la probabilité d’être soi-même touché est de 50%. Il existe aussi des cas d’hypercholestérolémie familiale, qui peuvent s’observer dès la naissance. 

Les hommes sont globalement plus touchés que les femmes, mais la ménopause est un moment propice à l’apparition de l’hypercholestérolémie : il faut donc être vigilant, dès 50 ans. 

Les traitements médicamenteux et les affections qui augmentent le cholestérol

Certaines maladies peuvent favoriser le stockage du mauvais cholestérol : c’est le cas de la plupart des affections de la thyroïde, du diabète de type 2 ou de l’insuffisance rénale chronique. Un suivi régulier du taux de cholestérol est alors recommandé, pour surveiller son évolution. 

Cependant, il existe certains médicaments qui peuvent produire une hausse du cholestérol et nécessitent donc une surveillance accrue pendant toute la durée du traitement : 

  • Les contraceptifs oraux à base d’oestrogènes
  • Les rétinoïdes, comme le Roaccutane
  • Certains bêtabloquants
  • Les corticoïdes
  • Certains traitements contre l’hypertension. 

En cas de cholestérol ou triglycérides élevés, la posologie peut être révisée ou, le cas échéant, le traitement arrêté. 

Une alimentation inadaptée

L’alimentation joue un rôle important dans la concentration en cholestérol, HDL ou LDL. Ce sont les matières grasses saturées et les acides gras trans qui favorisent particulièrement l’hypercholestérolémie, particulièrement présents dans le beurre, le fromage, les viandes grasses et les produits transformés. Suivre un régime alimentaire adapté peut aider à prévenir ou à réduire l’excès de cholestérol. Privilégiez les viandes maigres, les graisses végétales, le poisson, les fruits et légumes frais et limitez les biscuits salés et sucrés, la charcuterie et les fromages. 

L’alcool est également un facteur de risque de l’hypercholestérolémie. Il est recommandé de modérer sa consommation pour éviter de développer un excès en cholestérol. 

Pas ou peu d’activité physique

L’exercice physique permet d’utiliser correctement nos apports énergétiques, mais aussi de réduire le taux de cholestérol LDL, tout en augmentant le HDL. Faire du sport régulièrement aide donc vos artères à évacuer l’excès de cholestérol. Mais il faut une pratique régulière et modérée à intense pour observer ces effets. En moyenne, il faut deux semaines pour constater une baisse des triglycérides et trois mois pour augmenter le HDL ou bon cholestérol. 

Pour prévenir l’excès de cholestérol, il faut donc pratiquer un sport relativement intense pendant au moins une heure, trois à quatre fois par semaine : natation, aérobic, athlétisme, vélo, musculation, danse, rollers… Même après un accident cardio-vasculaire, il est nécessaire de poursuivre ses efforts afin de maintenir votre cholestérol à un niveau normal, pour prévenir toute récidive.

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