Vous avez été en contact avec une personne infectée par la Covid-19 ? Voici la marche à suivre pour éviter de contaminer d’autres personnes et préserver votre santé.
Cas contact, qu’est-ce que c’est ?
On parle de cas contact lorsque les mesures barrières n’ont pas pu être appliquées avec une personne positive à la Covid-19. Santé Publique France définit plusieurs cas de figure :
- Partage d’un même lieu de vie
- Contact direct en face-à-face, à moins d’un mètre
- Partage d’un espace confiné pendant au moins 15 minutes
- Contact lors d’actes de soins ou d’hygiène
- Contact au sein d’une même classe scolaire.
Les cas contacts à risque, en revanche, sont directement alertés par l’Assurance Maladie. Ils sont donc prioritaires pour réaliser un test de dépistage et peuvent bénéficier d’un arrêt de travail spécifique.
Les mesures prises sont toutefois les mêmes pour tous les cas contact : s’isoler, se faire tester, surveiller sa santé.
La première étape : s’isoler
Si vous vivez seul, demandez à vos proches de vous livrer vos médicaments, courses ou repas sur votre palier pour limiter les contacts. Dans la mesure du possible, choisissez une seule personne pour vous aider. Si vous devez sortir pour un rendez-vous médical, lavez-vous soigneusement les mains, portez un masque chirurgical et n’oubliez pas votre attestation.
Si vous partagez votre domicile avec d’autres personnes, voici les règles à respecter pour votre isolement :
- Restez dans une pièce séparée, porte fermée, dans la mesure du possible
- Evitez les contacts, ne partagez pas votre lit
- Portez un masque chirurgical en présence d’une autre personne dans la même pièce
- Nettoyez régulièrement les pièces partagées (cuisine, toilettes, salle de bain…)
- Ne partagez pas les objets que vous manipulez (couverts, téléphone, serviettes, savon…)
La deuxième étape : se tester
Si vous avez été directement contacté par l’Assurance Maladie, vous serez prioritaire pour un test. Dans le cas contraire, votre médecin pourra vous faire parvenir une ordonnance pour réaliser votre dépistage, qui doit être effectué sept jours après votre dernier contact avec la personne malade ou immédiatement si vous vivez sous le même toit.
Si votre résultat est négatif :
- Vous pouvez mettre fin à votre isolement
- Si vous vivez avec la personne malade, isolez-vous jusqu’à sept jours après sa guérison et refaites un test
- Si vous présentez tout de même des symptômes, prenez contact avec votre médecin.
Si votre résultat est positif, restez isolé sept jours, avec ou sans symptômes. Une fois ce délai passé, vous pouvez mettre fin à votre isolement, à condition que vous n’ayez pas de fièvre. En revanche, vous devez toujours respecter le confinement mis en place le 30 octobre.
Vous serez contacté par l’Assurance Maladie pour identifier les personnes avec qui vous avez été en contact à risque : collègues, famille, amis…
La troisième étape : surveiller votre santé
Si votre test est positif, vous devez impérativement surveiller l’apparition ou l’aggravation des symptômes.
Voici la marche à suivre :
- Prenez votre température corporelle deux fois par jour
- Si vous suivez un traitement médical pour une autre affection, poursuivez-le
- En cas de fièvre ou de maux de tête, vous pouvez prendre du paracétamol
- Contactez votre médecin en cas de doute ou de symptômes inhabituels
- Si vous avez des difficultés à respirer, appelez immédiatement le 15.
En attendant votre résultat ou si celui-ci est négatif, prenez votre température deux fois par jour et surveillez l’apparition des signes suivants :
- Fièvre, sensation de fièvre, frissons
- Douleurs musculaires
- Fatigue intense
- Toux, maux de gorge
- Difficultés à respirer ou sensation d’oppression dans la poitrine
- Maux de tête
- Diarrhée
- Perte partielle ou totale de l’odorat et/ou du goût.
Arrêt de travail et perte de revenus : ce que la MCF fait pour vous
Si vous avez été reconnu comme cas contact à risque et ne pouvez pas télétravailler, vous pouvez demander un arrêt de travail en ligne sur le site declare.ameli.fr afin de démarrer votre isolement. Dans le cas contraire, votre médecin-traitant pourra, le cas échéant, vous fournir un arrêt de travail classique.
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