Vent glacial, pluie, neige, froid… Les intempéries de l’hiver ne laissent pas notre peau indemne. Que faire quand rien ne va plus et que la peau souffre ?
La peau en hiver
A la saison froide, le métabolisme cutané ralentit. A l’extérieur, les vaisseaux sanguins se contractent pour irriguer en priorité les organes vitaux. Les extrémités sont donc froides et pâlissent plus rapidement. Une fois au chaud, c’est l’inverse qui se produit : les vaisseaux se dilatent pour réchauffer les zones les plus froides. Cet effet yoyo peut produire des inflammations et des rougeurs.
En outre, en-dessous de 8°C, les glandes sébacées produisent moins de sébum : la peau est donc moins bien protégée et plus sensible aux irritations et à la sécheresse.
Pour finir, le renouvellement cellulaire ralentit et on obtient donc ce fameux “teint gris” de l’hiver.
Nettoyer en profondeur… et en douceur !
En hiver, on peut avoir l’impression que la peau n’est pas sale et donc se coucher sans faire sa toilette… Erreur ! Il est primordial de nettoyer sa peau tous les soirs. On se démaquille d’abord avec un baume ou une huile, afin d’enlever aussi tous les résidus de pollution. On poursuit avec une crème nettoyante douce, pour ôter efficacement toutes les traces de saletés accumulées pendant la journée. Ce double nettoyage quotidien est essentiel, car dormir avec un visage non nettoyé sensibilise encore plus la peau et l’étouffe. Pour éviter de sensibiliser encore plus la peau, on tire un trait sur les eaux micellaires et les produits moussants qui décapent la peau.
L’exfoliation, nécessaire pour une peau en bonne santé
Même en hiver, il est important de continuer à exfolier sa peau. Les cellules mortes l’empêchent de respirer et la sensibilisent, mais rendent surtout la pénétration des agents hydratants plus difficile. On opte donc pour une exfoliation douce, avec un produit sans grain, à base d’acides de fruits (AHA) ou d’enzymes. Ces actifs “grignotent” en douceur les cellules mortes en surface, sans abîmer l’épiderme. Les soins hydratants pénètrent donc beaucoup mieux et leur efficacité est décuplée.
On pense également à rincer son visage à l’eau tiède, pour ne pas altérer le film hydrolipidique.
Hydrater et nourrir sa peau
Lorsque la peau n’est plus suffisamment protégée, l’eau s’en évapore plus facilement. Ainsi apparaissent desquamations, irritations et tiraillements. Il faut alors la recharger quotidiennement en eau et en corps gras. On peut utiliser une crème riche, à condition qu’elle fasse la part belle aux huiles végétales, qui vont réellement nourrir la peau. L’huile minérale, dérivée de la pétrochimie et présente dans certains soins, n’a qu’un effet “pansement” qui empêche l’eau de s’évaporer mais ne présente aucun bienfait pour la peau. On peut également adopter un sérum riche en acide hyaluronique, un actif qui repulpe la peau et limite les pertes en eau. En dernière étape, si la crème de jour est trop légère, on peut y associer une huile de soin pour une meilleure protection contre le froid et les intempéries. Evidemment, on n’oublie pas de nourrir les lèvres avec un baume adapté.
Si malgré tous vos soins, des dartres ou des zones de sécheresse importantes apparaissent, consultez sans attendre votre dermatologue.
