Depuis le 1er janvier 2017, les salariés peuvent bénéficier du congé de proche aidant. Remplaçant le congé de soutien familial, il permet de suspendre ou de réduire son activité professionnelle pour accompagner un proche. Il est ouvert au salarié justifiant d’une ancienneté minimale d’un an dans l’entreprise et résidant ou entretenant des liens étroits et stables avec une personne handicapée ou en perte d’autonomie, sans être forcément lié avec elle par un lien de parenté. Bien que non rémunéré, il garantit le maintien de l’emploi du salarié. Sa durée globale cumulée, renouvellements compris, est fixée à un an maximum pour l’ensemble de la carrière professionnelle.
Le congé peut être fractionné, la durée minimale de chaque période étant fixée à une journée. Il peut également être transformé en période de travail à temps partiel, sous réserve de l’accord de l’employeur. La demande de congé doit être formulée au moins un mois à l’avance. Ce délai est réduit à quinze jours en cas d’urgence ou pour une demande de renouvellement.