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Participer à un essai clinique

Pour faire avancer la recherche scientifique, tester un médicament ou un dispositif médical, il est possible de participer à des essais cliniques. Les centres médicaux recrutent des volontaires, sous certaines conditions, et la rémunération proposée est parfois intéressante, mais il existe des risques. Mieux vaut être bien informé avant de se lancer.

Les trois parties prenantes à un essai clinique sont :

– Le promoteur (ou instigateur de l’essai). Il peut s’agir d’un laboratoire pharmaceutique, d’un organisme public de recherche ou d’un hôpital.

– L’investigateur. Un ou plusieurs médecins compétents et experts dans le domaine concerné surveillent et dirigent l’essai. Avant chaque étude, ils sont tenus d’informer les volontaires, oralement et par écrit, de la nature du programme et du rapport bénéfices-risques escompté.

– Le volontaire. Selon l’essai, il s’agira d’une personne malade ou d’une personne en bonne santé. En 2015, 16 622 patients ont été recrutés pour les 507 essais cliniques menés par les 30 industriels ayant participé à l’édition 2016 de l’enquête des Entreprises du médicament (Leem).

Toute personne peut être sollicitée pour un test clinique lors d’une consultation chez le médecin ou dans un centre de soins, mais il est également possible de se porter volontaire en prenant contact avec des structures dédiées à la recherche clinique et en santé. Des offres sont publiées sur les sites des centres de recherche médicale ou via des portails recensant les différents essais. Les conditions et les modalités de participation sont très encadrées, et il est indispensable que le volontaire ait donné par écrit son « consentement éclairé ». La date et la durée du protocole ainsi que le montant des indemnités, plafonnées à 4 500 euros par an, sont recensées dans un registre national. Une journée d’hospitalisation est payée environ 150 euros.

La participation à un test clinique est contraignante et les règles à suivre sont très strictes. Il faut subir fréquemment des visites médicales et des examens de contrôle, parfois durant une longue période, car comme avec tout traitement des effets secondaires indésirables peuvent survenir. Mais la personne ayant consenti à participer à une recherche est libre de quitter le programme à tout moment. La loi stipule que l’intérêt des personnes qui se prêtent à une recherche clinique et en santé prime toujours ceux de la science et de la société, et que la recherche doit être conçue de telle façon que soient réduits à leur minimum la douleur, les désagréments et la peur. Les participants sont obligatoirement tenus informés aussi bien de leur état de santé que des résultats globaux de l’essai. Ils doivent également être avertis en cas d’événement grave survenant chez une ou plusieurs personnes pendant l’essai. Ils peuvent vérifier les données les concernant, les rectifier le cas échéant et s’opposer à leur transmission. En cas de préjudice, ils ont droit à des dédommagements mais  les accidents sont très rares.

 

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